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Allocutions ouverture et fermeture de la journée

  Catherine FLORENTZ

Première vice-présidente, Vice-présidente Recherche et formation doctorale

https://www.unistra.fr/index.php?id=25879

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Allocution d'accueil

  William GASPARINI

Directeur de l’Ecole Doctorale "Sciences Humaines et Sociales. Perspectives européennes"

Professeur des Universités , Sport et sciences sociales (E3S - EA n°1342), Université de Strasbourg

Discipline : Sciences sociales du sport

https://f3s.unistra.fr/recherche/equipe-de-recherche-sport-et-sciences-sociales-e3s/composition-de-lequipe/gasparini-william/

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Allocution d'ouverture

  David BOURGUIGNON

Maitre de conférences, PErSEUs, Université de Lorraine

Discipline : Psychologie sociale et du travail

http://perseus.univ-lorraine.fr/laboratoire/lequipe/bourguignon-david

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Communication : « L’identité sociale comme source (ou non) de protection face à la stigmatisation »

     L’image qu’un individu se fait de lui-même dépend de son identité personnelle et des différentes identités sociales des groupes qu’il investit (Tajfel, 1981). Ces dernières se révèlent être des ressources importantes pour les individus tant pour développer leur santé mentale que pour faciliter leur intégration sociale et professionnelle. Toutefois, pour les individus issus de groupes stigmatisés, leur identité sociale constitue une source de menace importante en raison des expériences de stigmatisation associées à l’appartenance à ces groupes. Bien que menaçante, l’identification à ces groupes est néanmoins une source importante de protection. Telle est l’idée défendue par lemodèle Rejet-Identification (Branscombe, Schmitt et Harvey, 1999) qui avance que l’identification au groupe constitue une sorte de bouclier protégeant la santé mentale des individus stigmatisés face aux expériences de stigmatisation. Cette communication s’inscrit dans cette ligne de recherche et vise à présenter une série d’études réalisées auprès de différents groupes stigmatisés (femmes, immigrés africains, personnes sans emploi, personnes homosexuelles,…).

La présentation de ces différents travaux nous permettra d’interroger le rôle protecteur de l’identification. Elle mettra ainsi en évidence que, pour certains groupes stigmatisés, l’identification constitue une source de protection alors que ce n’est pas le cas pour d’autres groupes stigmatisés. Pour comprendre ces différences, différentes variables sociostructurelles seront examinées pour en évaluer l’impact sur l’émergence du rôle protecteur (ou non) de l’identification au groupe stigmatisé. L’ensemble de ces résultats sera discuté à la lumière de la littérature sur la stigmatisation (Jetten, Haslam & Haslam, 2012).

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