Salle Océanie - Après-midi
Virginie LE CORRE
Doctorante, Université de Strasbourg
Discipline : Sociologie
Communication : Identités plurielles : l’identité gay en contexte rural, une construction permanente dans des références à soi multiples.
Cette communication m’offre l’occasion d’exposer les enjeux identitaires du grandir en tant qu’homosexuel d’origine rurale. Le parcours identitaire et communautaire en jeu ici implique en effet l’adoption d’une multitude de référents, tout comme de contre-modèles, émanant de la communauté villageoise, mais également masculine, ou encore homosexuelle elle-même.
14h00-14h30
Aurélie ARENA
Doctorante, Université de Strasbourg
Discipline : Histoire de l'Art
Communication : Hannah Höch, artiste. Être artiste et femme au XXème siècle : construction d’une identité artistique
Être artiste et femme est encore, au XXème siècle, une « course d’obstacles », de nombreuses pressions sociales empêchant à l’identité artistique d’une femme d’émerger. A travers l’exemple d’Hannah Höch, nous observerons les techniques identitaires mises en place.
14h30-15h00
Lorraine ENGEL-LARCHEZ
Doctorante, Université de Strasbourg
Discipline : Histoire de l'Art
Communication : Les Artistes français d’Algérie : une identité plurielle de père en fille ? L’exemple d’Édouard Herzig (1860-1926) et Yvonne Kleiss-Herzig (1895-1968)
Cette communication interrogera l'émergence de l'identité du Français d'Algérie et son impact sur l'oeuvre des artistes algérianistes, à travers l'exemple du caricaturiste Edouard Herzig (1860-1926), ainsi que la question connexe de l'identité de genre en contexte colonial, à travers l'étude du cas de sa fille Yvonne (1895-1968).
15h00-15h30
Thomas FOEHRLÉ
Doctorant, Université de Reims
Discipline : Philosophie
Communication : Pathologie mentale et identité
Nous distinguerons ici l'identité, non plurielle (par le corps, par ses constructions mentales et cognitives) et cherchant sans cesse l'équilibre, et ses modes d'exposition au monde, qui eux sont effectivement pluriels et aléatoires. Ainsi, l'identité ne se constitue pas par le regard des autres mais elle s'y conforme. Nous étayerons cette distinction avec l'exemple de la pathologie mentale qui, lorsqu’elle s’exprime, ne touche pas l’identité en soi mais diminue sa possibilité d’exposition et d’adaptation au monde ainsi que la façon dont celui-ci peut la percevoir. Elle perd dans ce cas sa normativité, selon le concept forgé par Georges Canguilhem, mais ne se perd pas elle-même
15h30-16h00